Du troc de coquillages et cailloux rares ceux qui ont roulé sous terre préoccupent. Les animaux en voie d’extinction si nombreux se réveillent d’une tuerie et d’un rêve accourent vers les grottes. Ce seront des parcs, des sanctuaires. La préservation des espèces passe par leur domestication, les dieux sont aimés morts, si nous les appelons encore dieux c’est pour être leur sauveur, nous les aimons conjurant la contagion des petites figures, l’esclave est par définition très mal éduqué. Le parc met les animaux en valeur sans leur faire aucun mal (leur valeur est assurée) ils œuvrent par eux-mêmes à leur émancipation en version augmentée, enfin quelqu’un avec qui parler.
La montagne elle-même, sans plus aucun animal, est spontanément, viralement, devenue emblème, parc d’attractions que l’on voit de loin. Sur ses flancs des files humaines longent des couloirs aux rampes sécurisées. Vu du ciel la boucle se referme. Des arbres subsistent accrochés à la pente du précipice, dommage qu’il soit interdit de les couper.

