décollement & décollage

je sais bien mais quand même. la vérité dure, le savoir dur et véritable, et du croire-savoir au merdier du commerce, du café au journal des images qui tournent au-dessus du verre et au-dessus du comptoir, il n’y a qu’un pas entre chez toi le travail et la rue, miroir qui voyage ou s’abrite ou s’étale au trottoir

le temps passe si vite qu’on le regarde à peine, quelle raison aurait-on de le changer si on en tire les marrons, qui font des ombres de l’or, théâtre des subalternes remerciant de quoi faire et à pouvoir servir, parier sur un maître, en avoir, être de l’avenir, de l’heure d’y croire

pas de réparateur, la marque n’avons que celle-là, remplaçable mais pas réparable, sans réparation, pas regardable à part dans la vitrine toute neuve, tous les jours, plus belle fermée la nuit les lumières, c’est pour cela qu’elle marche, c’est cuit, on cherche nos billes dans les confettis des boucles de rétroaction, des trous refermés, jamais existés. croire savoir décollage décollement.