parler sans savoir, ni eux ni soi, dire n’importe quoi, dans l’espoir qu’une approbation… j’entends que les non-rêveurs, les oublieux de leurs rêves, rencontrent ce qu’ils ignorent le jour durant sans pouvoir reconnaître, à l’état de trace, d’ombres étrangères, diluées prégnantes. en tous points identiques aux rêveurs dont le récit en bribes sitôt déchiffré repasse invisible devant les visages les murs le flou des rapports. condamnés à chercher quelque chose mais quoi, on l’a mis on le met aux greniers. j’entends que ceux qui se souviennent ne sont plus dupes ; chercheurs, collaborateurs, des robots silencieux avancent le jour nouveau. le temps devient la grosse affaire