Michel Chaillou

Michel Chaillou n’est plus. Un dimanche 13 mars 2011, sur le bloc-note de son blog, il écrivait;

Étranges retrouvailles avec moi, jeune homme, répondant aux questions d’André Bourin dans son émission, Le fond et la forme (11/03/1969), à propos de mon premier roman, Jonathamour, paru un an plus tôt. Images de Paris, avec la participation amicale de l’extraordinaire danseur qu’était José Torrès.

Miracle de l’INA et d’Internet, étonnement de se revoir en jeune homme affirmatif, alors que je suis devenu un homme de l’incertitude. L’hésitation est maintenant un seuil que j’ose rarement franchir, d’où le recours à la fable, à la fiction, pour tenter d’exténuer le fond des choses. José Torrès, un Gitan, alors que dans mon dernier roman, La fuite en Egypte, j’évoque justement mon propre grand-père nomade, parti le long des routes. Ma phrase, dans mes livres, serait-elle aussi une route et mes livres, de simples roulottes ? J’y réfléchis, y rêvasse.

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