Alallamah Sayyed Hussein Fadlallah, 2004

ruiné au casino. les rideaux sont réserves à lassos. le futur a gueule couleurs sépias. la mer s’écoule à nos pieds comme un tapis déplié aux fleurs bleues vénitiennes. le ciel abaissé chatoie sur la terre inespérée, nos foulards légers comme l’air. les papillons de cire sentent bon. des armées d’enfants posthumes s’allongent sous la tendresse lunaire. le lait caille dans le ventre des femmes. la malle du seigneur baille une fosse béante. les débris exhumés stupéfient. les rêves tanguent à la vitesse des vents contraires. sous le couperet des trilogies promises avorte le malheur. les secrets amusements finissent mal

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