Vouloir penser la révolution serait l’équivalent, au réveil, de vouloir la logique dans l’incohérence des images rêvées. Il est vain d’inventer, si le temps est au sec, les gestes nécessaires pour mieux traverser la rivière quand la crue emportera le pont. Dans une demi-somnolence, en songeant à elle, la révolution m’apparait ainsi, la queue d’un tigre encagé commence un paraphe hyperbolique qui rabat sa courbe lassée sur le flanc d’un fauve toujours en cage. Jean Genet, un captif amoureux, édit. Gal. Folio, p. 504-505
dans EN LISANT, Jean Genet, Zik'
Oui, si l’on accorde que la seule cage est celle que chacun se donne (ou pas)…