Tournent et cognent les glaçons, implosent le gaz lourd des Spotlights – rage crépusculaire, laisser passer la nuit, fuir à obtenir un tintinnabulement, une émulation, une dispersion, une dissolution. Autre mesure prophylactique de décongestionnement: les yeux, éclaircis par la nuit blanche, maintenus aveuglément volontairement grands ouverts la tête plongée dans l’eau au soleil levant. S’enrouler s’étendre dans l’écho modulé de la boucle électromagnétique grosse de captations hautement radioactives, jouir du contact enveloppant sous le champ magnétique terrestre. Les récepteurs, dit-on — rendent un son d’antenne bien métallique, prélude aux sirènes désastreuses. On imaginerait plutôt, ce qu’on eût dans l’oreille, la surprise de l’écho baleinesque d’un chœur de grenouilles, le frôlement de papillons de nuit dans l’averse de neige, pas loin, à pied, en traversant l’autoroute, vers la piste d’atterrissage. On doit louper quelque chose…
On appelle la sirène, l’éco traîne cette grotesque rengaine
— par contre l’histoire est d’organe, a un rythme, une ambiance, des mécanismes froids la devancent, la plie, la capte, tordant le langage, une bouillie: après, c’est pas les programmes, c’est tirer sur les radeaux.