[Illustrations de Ulyssis Aldovandi § Monstrorum historia] sur gallica.bnf.
« Quand on a à faire l’histoire d’un animal, inutile et impossible de choisir entre le métier de naturaliste et celui de compilateur: il faut recueillir dans une seule et même forme du savoir tout ce qui a été vu et entendu, tout ce qui a été raconté par la nature ou les hommes, par le langage du monde, des traditions ou des poètes. Connaître une bête, ou une plante, ou une chose quelconque de la terre, c’est recueillir l’épaisse couche des signes qui ont pu être déposés en elles ou sur elles; c’est retrouver aussi toutes les constellations de formes où ils prennent valeur de blason ». Michel Foucault, Les mots et les choses, p. 55.
Il n’y a pas si longtemps les sirènes chloroformées de la fin de l’histoire conviaient à nous trousser les uns les autres au Loto de l’Avenir, à nous sourire au beau miroir, y apposer par son achat la marque du baiser de nos lèvres éternelles. En sus, à gogo, un masque gratos. La fin de l’histoire aurait eu des portes tourniquets et nos mains baguées bien plus belles, hôtes de purs diamants. A suivre une mise la majorité perd, elle l’annonce, la précède, la constitue déjà, c’est embêtant, chancelant tout ça, la fin de l’histoire nous a vraiment dépassé – l’immatérialité des mille dieux de l’argent l’emporte, faveur naturelle des coffres forts, les chambres à gaz n’ont pas d’odeur, les icebergs se retournent où des palmiers s’érigent. Tu joues à faire des châteaux de sable d’étoiles soudées par la poussière de celles qui ne sont plus.
(Encore une fois) Tout est sublime : titre, illustration, citation, écrit, musiques. Merci, merci beaucoup de vos fenêtres : vous ne me croirez peut-être pas, mais on respire beaucoup mieux…