grenier du blockhaus

Le métronome flanchait, le thé avait l’âcre odeur de terre, les cailloux chantaient dans la passoire les sourires éclatant des sirènes, les premiers coups de hache signalaient le matin, la terre avait brûlé, les ravines apparues descendaient les pentes sous l’escorte des nuages. La musique se perdait comme une parenthèse d’éveil au creux de l’oreiller, une boite close dans ma tête inondée par le vent lunaire, recueillie dans un noyau de silence, fétu de paille dans la hiérarchie inextricable des sphères.