Le sol jonché de vieux chemins partiellement effacés, fausses pistes, chemins malencontreux se recouvrant les uns les autres de telle sorte qu’on appelle ce sol une escalade, montagne de laquelle du regard on domine l’horizon où on se jetterait de tout son long rien que pour le franchir.
Nous ne cherchons rien, nous discutons derrière les murs du silence de l’esprit, nous avons de la place, nous répliquons à l’échos, seul nous discutons, nous ne cherchons rien.
Tout est la même chose, l’Un, le début, ce dont on s’éloigne divisé. Le reste, un fond sans limite sur lequel les mouvements sont ceux d’un dormeur que le milieu métamorphose.
L’horizon départage ciel et terre, sans être ni l’un ni l’autre, n’existe que dans le regard. Vide, essaim de centres éclairs entre chutes verticales.