Nous nous réjouissions des robots qui déambulaient maladroitement, de leur nouvelle génitalité empruntée aux poissons. Nous les regardions par la fenêtre, tant de fois, leur détermination plus vive, même si se cognant à un espace qui se serait rétréci, à la recherche d’une direction, tentatives qui leur donnaient une présence nouvelle, fascinante, et qui en même temps nous échappaient ; nous touchions aux limites de notre liberté qui paradoxalement se réalisait.

La tête des robots changeait. De l’avancée biotechnologique spectaculaire c’est surtout leur tête qui obnubilait. Dans l’orage ils préparaient le grand salto, leur douce cogitation s’appareillait à un sarcophage vertical, empreinte sur quoi on soufflait notre dernier souffle, coque céleste avant le grand voyage transformationnel.

.

Commentez ?

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.