Matin venteux, au-dedans le silence plus sonore, en marge quelques mots détachés de phrases floues pas prononçables … clarté, brouillon – brouillon, éclat, brouillon, nuit, clarté … Papillons de nuit qui rejoignent la coque vide du matin, coque vide précieuse où entendre la nuit se coucher, coque utile dans un autre monde.
Lorsque nous nous arrêtions les reflets reprenaient, se multipliaient, abolissant le pas et le chemin faits.
Rares et court répits mis à profit en promenades pédestres, vagues exercices en apesanteur. Jusqu’aux longs congés qui ordonnent un repos total, un ailleurs immobile, où l’averse chaude rappelle à soi, retombe calmement.
Les cloches des villes sonnent dans l’ailleurs, dans l’hier et le demain, chavirent dans le corps, cognant au brouillard et aux bruits. Le dehors lui serait tout juste acceptable si ce n’était le vent qui le plaque dans la grotte.
L’odeur de la pluie lève le voile, le torrent, le vent, l’homme au-dessus comme une farce tragique, un encombrement, le silence lui-même n’y trouvant pas sa place.
Puis les chemins arrivaient nombreux, tous aux bords étroits, minuscules, d’une durée filandreuse et infinie; sur eux on distinguait en têtes les éclaireurs, très éloignés à cause de ce qu’ils étaient extraordinairement grotesques.
le parc est central, la lune oblique.
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