La mauvaise herbe s’élève d’une plongée si longue qu’elle s’immobilise, se pigmente penchée à fleur de lumière. Les espèces persistent à traverser leur origine, à torsader le temps.
*
Sous l’eau la lumière efface le bleu, il y a du vent, ses yeux mi-clos et des torrents.
*
L’étoile de mer, dans un bocal, tête renversée, évadée dans cette nuit sans lune.
*
Dans la chambre par la fenêtre le soleil assombri.
*
Chagrin, il y a encore du linge à laver dans les limbes.
*
Détaché, comme absent, ou toujours avec un temps de retard, suffoqué, seul l’orage qui déroute, hors de lui, tout le monde fuit.
*
Paravent à la fatigue, aux nuages sombres, lesquels s’échappent, tourbillonnent, menacent de retomber, de s’engouffrer, de le souffler de l’intérieur. Un petit démon s’offre, s’entretient, prenant tout à sa charge.
Quand je lis les mots « étoile de mer », je repense… automatiquement au film de Man Ray (1928)…