Dans le miroir il voit son double, mais il n’y est pas. La tristesse l’y enfonce, il reste coi d’un monologue sans soi avec la foule des quidams.
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Non il n’y a plus rien au fond de la bouteille. Au milieu de sa logorrhée tous les mots s’éparpillent et la redoublent.
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Discussion interminable où aucun mot n’est à sa place, et ces foutus corps qui encombrent désormais toute la place.
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Après abrutissement total il attend avec extrême agitation le repos. Ayant épuisé le croyable il attend l’incroyable.
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Il s’est converti tout seul.
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Il ne pouvait y mettre fin par peur de ne plus pouvoir recommencer autre chose. Entre-temps il aurait fallu que tout ait changé selon la providence.
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Derniers tests de la voix, suite de vibrations qui modèlent le réel et les mots qui tout de suite déraillent.
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Il ne parle anglais qu’avec les japonais. Un anglais bizarre modifiant son français, un japonais à fleur de lys.