» F. 9 Tout cela, en fait, est grossier et incohérent et l’amour poétique semble être aussi grossier qu’une avalanche qui tombe inconsciemment du haut de la montagne et écrase les gens. Mais quand on écoute la musique, tout cela, à savoir les uns reposent dans leurs tombes et dorment, et que les autres sont assis sains et saufs, les cheveux blancs, dans une loge de théâtre, tout cela paraît calme et majestueux, et l’avalanche ne paraît plus insensée car tout dans la nature a un sens ; et tout se pardonne, et il serait étrange de ne pas pardonner. »
Notes sur feuilles volantes, Anton Tchekhov, carnets, p 276, Éd. Bourgois
dans A. Tchekhov, EN LISANT