Yasuhiro Ishimoto

Face à face, un robot débranché qui ne ressent pas moins ni plus, et un chat décontenancé dans la pièce où clignote la nuit.

Les robots sont dans la nature comme dans un garage désaffecté. Sur leurs lèvres, à leurs doigts, à leurs yeux, les architectures high-tech délivrent un mouvement imperceptible, extraordinairement léger, naturel, invivable.

Les catastrophes reposent le robot.

Agrandir le tunnel jusqu’à perdre de vue ses parois. Supporter, renforcer, charger la densité du monde miniaturisé. Inventer les fenêtres. Claquer son temps à chercher le sextant. Se sauver au ralenti.

Des robots sur le front des anomalies climatiques.

Dernier enthousiasme de l’homme, surpassé désormais au poker par le robot.

Ce fut quand le robot l’exécuta que la vache vit un homme pour le premier jour.

Les souris au moment de s’endormir dans la paille du trône se multipliaient ailleurs dans un silence musical.

Quand je regarde les gens comme des animaux j’arrive à écouter, même une envie de parler. Les mouvements animaux et les paroles métamorphosent les corps.

Le ciel ne l’intéressait presque plus depuis qu’il avait failli un jour se noyer. Les vaches lui donnaient le vertige.

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