Les pierres sont taillées, les murs sont écroulés, le ciment est au vent. Les branches que l’on coupe, tous les arbres sont secs, si tout se passe bien les dernières forêts brûleront quelques hivers. Les journaux du jour tournent la rouille blanche, livreurs d’un air du temps qui excuse demain de n’avoir jamais su, les bourreaux affutent le silence. Pas besoin de vitesse, la lune s’éloigne encore.

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