nous ne chanterons

Ossip Mandelstam,  cachots de la Loubianka
Ossip Mandelstam, à son entrée dans les cachots de la Loubianka (le 3 mai 1938)

Nous mourrons comme meurt la piétaille,

Mais nous ne chanterons ni le pillage, ni la corvée, ni le mensonge !

Du jour au lendemain, Alain Veinstein reçoit Ralph Dutli pour sa biographie « Mandelstam, mon temps, mon fauve » (Le Bruit du temps / La Dogana)

(3 commentaires)

  1. Travailleurs vous n’arrivez à rien ! Vous savez travailler et puis c’est tout.
    Travail, Famille, Patrie.
    Et puis merde.
    Lui, le poète, on le jette aux ordures.
    Pourquoi ?
    Apprenez un peu la langue Russe, c’est le minimum.

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    1. « J’aurais beau me crever au travail, porter des chevaux sur les épaules, faire tourner les meules des moulins, de toute façon, je ne serai jamais un travailleur » (Mandelstam dans la Quatrième prose), « Le travail authentique – c’est une dentelle de Bruges. Ce qui compte dedans, c’est ce qui tient le motif : l’air, les vides, les ajours. Moi, les gars, le travail, il ne me rapporte rien – pas un point de retraite. »

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