canard du jour

canard du jour ZAPPA

A l’heure qui vient Sarko ou Hollande sortira du chapeau. Beaucoup d’études dans l’entre deux tours sur le FN ont forcé les yeux à faire retour sur non pas l’existence des trains de déportation, sarcophages perdus dans les tunnels : sur quelque chose de moins entendu d’un même décervelage en marche, dont l’avenir est à inventer ; pour l’heure il est gavé, nous nous y prenons mal. Tout est prêt : les mots trempés au discours politique n’ont plus de référent ; leur dorure, qui laissait croire un cadre, s’écaille, trop de vent, de désorientation pour nous conduire au camp– c’est l’appel aux basiques, à l’instinct, bref au fin fond des poubelles, où se rassemblent rentiers et largués hétéroclites du système. Le camps de l’ordre moral ne fait que brailler l’attente de ses nouveaux dirigeants. Phase 1 avant la pénurie. J’écris ça et pourtant j’ai plutôt la tête aux réflexions philosophiques de Fernand Deligny sur sa tentative du Monoblet avec les enfants autistes, où encore à l’impact prévisible des élections Grecques de ce même jour pour celui qui portera le chapeau.