Souffle d’une turbine invisible les mots fabriquent des images qui à leur tour fabriquent des mots, les uns les autres s’inventent, d’un seul trait se modifient seuls et ensemble, les mots et les images ne racontent rien du monde, maîtres et fantômes se calquent. Régulièrement leur croisement discorde et enfin les transforme, donne à tout une toute autre apparence qui déjà n’est plus là. Les anomalies d’encodage s’annulent en ouvertures joyeuses, ou, coup du sort, s’imposent, se figent sur des figurines aux mains de mort, sans rien pour les mouvoir.
