Plus les lointains s’éloignent plus ici tout est plat, les repères s’absentent, seul le temps passe
D’un grain de sable une oasis. Et toujours pas de pas
Tu te penches du côté de la mer, les mers se traversent, la lune élève l’eau au point de flottaison, le vent a une rondeur de cœur, en son sillage reposent les perdus
Sans notre inconstance comment verrions-nous le sable se déposer ?
Les objets perdent tout poids dès lors qu’ils ont quitté les mains
Témoins miraculés du hasard la vie est trop courte pour s’arrêter, s’étendre à son propos, l’expérience n’y est pas si heureuse
Ce labyrinthe quel que soit le lieu où on le déplace occupe toujours le centre
*