SANS SUITE 38

 

la fourmi ne distingue ni le haut ni le bas ni l’horizontale, elle suit le chemin droit, la longueur élargie d’une courbe sans limite     quelqu’un dort sur le tapis roulant, le plafond d’un autre couloir qui du précédant promet aux murs ce même goût d’aventure     enfermé, il établit l’heure du départ, passe en revue toutes sortes de lieux, la chambre est vide, rien ne résonne     plus large que longue, trop lointaine pour voir     enfin appelé, et il se précipite dans la direction opposée     les piécettes jetées au fond du bassin, sous les cercles du ventre des cygnes majestueux, la blancheur en couleur.

 

Commentez ?

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.