Il erre dans le temps et s’efface avec lui (les fables collent mieux à la matière des choses que les choses elles-mêmes), se retourne dans son corps animal à deux pattes mû par des rituels, des pauses, des vérifications de distances, des acrobaties maladroites lors d’écarts impromptus, des cadences chaotiques soutenues, et ni ombre ni guide ne suivent. La répétition peu à peu annule le besoin de repères et de territoire, le déplacement d’une pointe de toupie pour horizon. Le langage déporté en exercices de souffle.