la chaleur enveloppe son dos, à l’arrêt il relève la tête // dans le ciel un bruit double, l’onde des hélices d’un vieil avion à chaque bout d’un arc // l’air glisse, une buse tourne juste au-dessus, une autre buse va-et-vient et délivre à vue de nez une ligne d’horizon parfaite // avant l’orage le vent enveloppe le corps comme la mer, les maïs tanguent et le sifflement strident d’un oiseau en piqué // le temps en abondance, le corps de vent, pas d’arrêt pour commencer // loué soit le vent en rafales, personne n’encombre