L’iconoclaste audacieux osa libérer les fantômes. Nous les attendions.
Il leur avait retiré le visage, à lui-même ce fut son corps.
L’imposteur contrarié par son visage qu’il considérait n’être pas le sien.
À force d’être sincère, authentique, bref lui-même, son visage a pris une drôle de tournure qui donnait envie de détaler.
Le miroir l’habitue, calée son histoire supporte son silence et son anonymat.
Depuis qu’il ne voit plus, ses gestes sont plus amples, excessifs, de plus en plus amples face au silence de tout le monde disparu.
Sourd et aveugle, c’est le meilleur orateur.
A deux doigts de soupçonner qu’ils croient à ce qu’ils disent, qu’ils font ce qu’ils nous disent de croire, à deux doigts de leur donner tes bras ballants.
Avec le soin d’un barbare, longtemps il a cherché une réglementation morale pour encadrer les danses. Un pas de danse qui agrandit les mailles ou des personnes ivres de reflets et les couleurs qui baillent.