Aveugle à la fenêtre, las du monde que seul le monde sauve. Les lourdes tombes triomphales, les bafouilleurs en soutane. Ordonner la mémoire, la pauvre qui tient encore, gravir les érosions se perdre dans les strates, continuer à l’envi un à un les souvenirs ramassés, les faire à sa main, si possible abandonner très vite, faire de l’oubli l’allié, le plat désert des vertiges.
D’autres fois glisser dans les souvenirs, présent qui balance et s’égalise, longtemps sans le moindre mouvement, s’être égaré dans le futur.
Vus d’avion des corps au sol suspendus, dans le trou du présent, attendent.
Ne plus aller voir les chevaux la nuit, relâcher son corps, le voir gonfler jusqu’à l’heure du couché.