SANS SUITE 34

 

Aveugle à la fenêtre, las du monde que seul le monde sauve. Les lourdes tombes triomphales, les bafouilleurs en soutane. Ordonner la mémoire, la pauvre qui tient encore, gravir les érosions se perdre dans les strates, continuer à l’envi un à un les souvenirs ramassés, les faire à sa main, si possible abandonner très vite, faire de l’oubli l’allié, le plat désert des vertiges.

D’autres fois glisser dans les souvenirs, présent qui balance et s’égalise, longtemps sans le moindre mouvement, s’être égaré dans le futur.

Vus d’avion des corps au sol suspendus, dans le trou du présent, attendent.

Ne plus aller voir les chevaux la nuit, relâcher son corps, le voir gonfler jusqu’à l’heure du couché.

Commentez ?

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.