Après tout, cette ultime défense du corps fatigué, pas encore résigné, cette amorce de réponse molle, cette manie à ramener au devant de la scène de se tenir prêt à tout instant à l’illumination, mais un peu auparavant d’autres essais afin de reculer la chute, par exemple se figer, concentré dans un espace strictement réduit à articuler dans une lenteur absolue un ensemble de postures méditatives. Poussée dilettante, désir parcimonieux de se brancher à des ondes émotionnelles égales à zéro, et de prolonger au-delà vers où les choses infimes gagnent leur place, l’espace sans obstacle.
Le sentier fragile qui conduit au lâcher-prise .
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