
Ils dorment la plupart du temps leur vie blanche et même au-delà tant jour et nuit s’oublient à coté de la mort. Par la persienne, sans le paquebot sur la mer, pas d’avant ni d’après, juste l’étendue variable du ciel ouvert fermé. Leurs sporadiques éveils sont tout agitation, ils inspirent, respirent dans leur peau, saturent leur propre air, et à la dispersion dehors ils vont courants encombrés comme morts. L’invasion mentale vire en assaut contre le monde, à l’enserrer d’un nœud de mots, un bloc qui ne pèse qu’une seconde. Ils instruisent un éternel procès où leur corps fendu persiste, accusateur.