Un seul coup d’œil embrase une étendue plus vaste que ce que l’œil borgne de la mémoire reconnait dans le décor rangé du bazar. Nous le voyons, sans y croire, et n’en avons pas le pouvoir. Les conquêtes mettent en pièces.

Ce qui retient. D’avoir à capter. À attraper ce qui a ouvert l’attention, l’a portée, ce qui est là et échappe, ce qui fut là. L’échappée ratée, lestée, et le rivage toujours plus vide. Un âne sans personne, une course qui nous dépasse.

Les yeux au ciel ne rien voir juste un instant accélérer le passage. Partir en pèlerinage rejoindre son lit. Ce faisant, sur la pointe des pieds, apercevoir la nuit. Près du rocher perdre tous ses mots.

 

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