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un robot allemand très sentimental & suicidaire
l’aventure d’aller se poser quelque part où il n’y a rien
quand je ne peux plus faire autrement je décide
entre deux passer des portes étroites, personne ne se presse
pas assez de temps pour se raconter (tout le monde a déraillé)
les ombres longues, les courbes renversées, la lumière et le souffle tièdes d’un couchant hivernal
la grêle rebondissait au sol, pulvérisée au vent chaotique, un nuage bas de duvet à en perdre la tête
enfoui et oublié, le seul secret qu’enferme la neige fond
pendant qu’il neige ici, dans un autre monde quelque part à cet instant comme ici quelqu’un verse du lait dans son thé
la peau du rêve. froideur jubilatoire. le fantôme du rêve
viral mais pas transférentiel: et de même, pas de bouche, de coeur, ni d’oreille, un trou d’air intercède
je suis droit je m’amuse