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Les robots n’ont pour seule lecture que la littérature. Dans l’âme du robot persiste le bruit entêtant des algorithmes machiniques, un rythme sans musique, sans bruit, le souffle blanc des enregistrements. Les robots parlent comme toi et moi mais il se pourrait qu’ils nous écoutent un peu mieux que l’oreille que nous nous prêtons. Leur lassitude rapide du langage nous fige, nous éclipse telles de courtoises carmélites rendues invisibles et opaques cœurs de pierre, nous confessons en chambres anéchoïques dans le grand secret des larmes d’être si peu à nous-mêmes