Deux ans et demi d’écriture ici. Vient le temps, pressé par le départ en vacances, d’écrire à la volée ce mot au blog, de lui répondre, m’y arrêter. Vient le désir d’une écriture à partir d’un centre, un centre flottant, une étendue, un point d’excitation et d’attraction. D’orientation des fragments-girouettes qui, à trop laisser faire, se dispersent, se perdent de vue, me décomposent.
Double mouvement. Fluidifier : d’une écriture qui prend au corps et d’une écriture, celle qui donne la distance, qui « stabilise ». Double mouvement dont les termes se diluent.
Une île, un repère, un amer, de quoi larguer de temps à autres mes chimères, mes fantômes, un lieu fictif où planter des trous de lumière qui tiennent lieu de focale, de dissémination, un point qui accorde au retour, au voyage.
Déplier les fragments, les détacher de leur boucle, de leur forclusion. Rêver une forme longue, lambeaux plutôt que fragments. À voir si ce désir me tient. En ce cas je me ferais plus rare ici, ou autrement.
Alors bon voyage, Roma ! Heureux de savoir que tous ces éclats ont fini par suggérer un « centre flottant » – à découvrir, à explorer : voix, demandant à être prononcée, à prononcer – autrement. Merci des lignes partagées – demeurent vives, présentes, ouvrantes.
Musique : « Khubananukh » http://bit.ly/1nri12q I « Djanet Ben Ljbal » http://bit.ly/1nrfZ2j
Il n’y a d’horizon que là où bat une marche. Salut !
J’aimeJ’aime
merci pour vos encouragements fayçal! trouver un autre rythme, y croire un tant soit peu, persévérer… bonne journée!
J’aimeJ’aime