Le journal (intime) engendre du continu et de l’infini. Par la porte dérobée repose un éclat de verre dépoli, la lumière est sans angle, le corps tournoyant. Le journal donne sa lecture au jour. Les lignes du journal s’écrivent sans lecteur, ne sont pas faites pour être lues, le blanc les devance. Le blanc est le premier lecteur. Le lecteur d’un journal suit pas à pas une ombre qui superposée à sa propre ombre la délimite, rendue vivante à la pleine nuit.
dans FIL DES JOURS