Ce qu’on appelle enflure, à l’instar des petites frappes mal aimées, celles qui s’étaient retournées promettant « vous n’allez pas être déçus ». Un 13 août 1924 Joseph Goebbels dans son Journal 1923-1933, note : « Je ne me prête qu’à la politique de longue haleine, de même que je ne puis travailler qu’à des projets de longue haleine. Le travail au jour le jour me répugne. Le siècle est tout juste à ma mesure ».
Parfois Goebbels après ses vociférations vomissait derrière la scène le remugle des mots pour que les mots ne l’étouffent pas, pour revenir au sens des mots qu’on lui avait appris à la maison, à l’école, au confessionnal. Goebbels mort-vivant sous l’ombre d’un conte dont la moitié manquait, dans l’oubli complet, l’autre moitié en débris éparpillé.
Époque où les bouffons étaient leurs propres communicants, où Le message délayait sa propagande au format tract. Tract qui vit sa vie d’aujourd’hui en rodéo-vidéo sur nos tablettes, des tonnes de requêtes en petites images-tract-mouvement qui s’effacent les unes les autres avec une vitesse accrue, traces superposées à notre environnement ; leur mobilité et leur permanence masque et rend supportable notre environnement physique saturé, épuisant, réduit à une fonctionnalité dont nous sommes à ce jour toujours l’articulation décisive, quoique de plus en plus vacillante, superfétatoire, dernière.
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Les cons ont un futur.
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