Comme de toute sa hauteur, dégringoler. Échelle qui ne tient qu’à un fil. En regardant le ciel il apparaît que nous tournons sur nous-mêmes, enveloppés, légers au milieu des ombres qui nous dépassent, des maisons en ruine, des ravines. La terre, le sable, les pierres, l’arbre où nous sommes couchés, la masse d’une baleine où l’on dort. Levés, des poussières volent dans la lumière, un courant d’air, les lianes disparaissent. Les enfants précèdent les ancêtres. L’étendue recule à chaque pas. Le chaos dort sur le vent, le chaos pulvérise le vent. Le lit de la rivière est asséché piqué d’herbes folles dressées, son poids creuse la nuit. Quand coula la rivière, sa berge désormais sans limite. Des lucioles tapies telles des émetteurs sombres. Les cycles changent en nature. Livres, pages qui se tournent toutes seules, illusions consolatrices. L’été tète le végétal.
dans CIEL, MICROFICTIONS
idh-iyessbhène ! ( http://bit.ly/cwpM52 )
quel bonheur de vous retrouver ! quel bonheur ! quel bonheur !
(eh oui… adicte au Verbe… on a tout essayé, rien à faire…)
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