… vous savez, les sentiments diffus, insignifiants, qui se bousculent, tout va bien mais tout échappe, le ciel ici, bleu et haut, là nuageux, le vent chasse, un voile laiteux joue les méduses, ici, les ombres sombres, mangent la matière des formes— là, colorées, saturées, rapides— bref le ciel est dispersé et les paroles autant, les mots sont décousus, le peu d’idées sans surface, ni contour, la visée lettre morte, un poids va sans dire trop lourd à peser, la logorrhée épuise. Bercée mon ombre se promene sur les sapins ensoleillés noirs et humides, verticaux, j’étais un peu perdu mais n’avais nulle part à me rendre, aucun rdv désormais.