L’homme entend peu à se représenter, ce n’est peut-être pas si mal. Après feu et sang, dieu remercié du fardeau enfin déposé.
À partir d’un certain point, résister consiste à ne plus vouloir comprendre. La première façon de ne pas comprendre étant de ne pas parler. Faire ses ablutions en suivant des yeux les séquences de nuages immobiles.
Nous disons, pas vraiment, nous nous débrouillons de la situation qui nous échoit, nos mots peuvent être des gestes.
Cette capacité étrange à se convaincre à peu près de tout et de n’importe quoi par des biais totalement ignorés. Le premier dit A, le second dit A, c’est plus facile d’y croire, comment ça ? La plupart du temps c’est bavardage sur un maximum de choses pour soi sur soi, déversées avec les autres en mode mineur et viral. Nous avons le besoin immédiat d’une réponse à des questions sans nombre.
Ses questions et ses arguments sont convaincants pour justifier sa flemme, nous lui en sommes reconnaissants.
« On peut parler toute une vie sans rien faire que répéter le vide d’une minute. » Marcel Proust a écrit ça. Et moi je ne regrette pas une seconde d’avoir pu lire ses bavardages.
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les miens de bavardage n’ont pas d’autres prétentions, bienvenu-e dans mon vide
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(votre site « etusouris.com » est inaccessible)
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