sans suite 51

 

 

Le rêve déplace le monde et au réveil rien n’a eu lieu. Le rêve est l’aurore et n’a pas de main. Entre le rêve d’hier et celui de demain le jour a traversé et a rebondi, le fil du rêve imprévisible s’est effiloché, tout aussi solide. Le rêve sauve notre vie exacerbée.

Voilé de nuit, le jour à l’état de traces, l’inconscient entend la langue branlante, langue de travers, lui marche dessous dessus et se demande parfois où tu es, sans regard sur ton chemin quelconque. La pièce se perce de ses découvertes à tâtons où les échos se perdent.

Je n’ai jamais trop su ce qu’est l’inconscient, à son sujet j’ai rejoint des signes du miroir qu’un certain nombre de livres éclairent, des balises sur un terrain friable, des cryptogrammes de terrain vague. La plage tient à ce grain de sable qui m’échappe de la main, l’inconscient préfère l’arrière-plan, les héros sont une autre diversion des fantômes.

L’inconscient pourrait être cet écart, angle mort à partir duquel on inventerait un récit qui le tienne au calme. Les 3/4 de l’iceberg seront avantageusement remplacés par une sardine musarde, ou par une boite de sardine ordinaire, nature, tombée de la poubelle, à peine plus loin des sirènes, élément important sur la piste d’un fait-divers.

 

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