sans suite 50

 

Un grand bloc de verre sans fenêtre ouvre l’horizon tranché. Ligne de crête retournée.

Tout ce qu’il met sur l’étagère disparaît, minimaliste il s’arrange de tout.

Un vase vide et poussiéreux repose sur le napperon plastifié bariolé de fleurs.

Tout mettre ensemble, vider ce qui est plein, ranger et jeter.

Un fétiche minuscule dont la tête est taillée à angle droit.

Sans idole un doute subsiste, à qui parle t-on ? la parole ou son texte se perdent. Le monde serait celui de figurants.

Sa silhouette la solitude l’a isolé, de petits échos il se perd, le temps a mangé la porte.

La terre battue est un puits de lumière éteinte. Les arbres absorbent les pensées.

Dieu est tout ce qu’on voit Et ce qu’on ne voit pas, son jardin nu est inondé.

Ralph Grue

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