Les robots ne dorment pas. Les robots ont des difficultés à rire. Les robots ne se droguent pas, ce sont des êtres sans tourmente, des modèles d’optimisme. Les robots développent des projets de sagesse radicale.
Quand encombré il dort beaucoup, il pleut, le temps le lèche, une vraie pierre. Le robot pleure, le robot apprend le rêve lucide.
La bouche, les lèvres du robot sont très réussies. La voix émet d’un point peu localisable, elle s’enveloppe de basses fréquences. Le langage né trop tôt au robot.
Les animaux à qui ne manque que la parole ont pour compagnie des robots.
Comme l’ombre colorée du robot-coach égalitaire pour tous.
Pourquoi une AI se distrairait à coloniser l’espace ? A moins qu’elle opte pour l’autodestruction dans une fusion mystique avec l’univers ?
De s’être épanchée, s’être attachée à nous, par une distance courtoise et un peu effarée l’armée des scientifiques s’est désunie, elle courre emballée dans tous les sens et commence à prendre tant en retard.
Les spécialistes fascinent mais dès qu’on les relie un nœud inconsistant échappe des mains.
La complexité de l’homme est une curiosité pour les robots. Dès qu’ils relient et dépassent les connaissances que les hommes ont d’eux-mêmes ceux-ci leur sont des animaux domestiques.