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Ils ont mangé les domestiques et sont encore affamés. La chance de changer le monde s’avère aussi problématique que de vouloir le sauver. Les troupes captives sans ordre ni récompense se décomposent. L’exosquelette qui traîne ce paralytique cherche une tête. Les managers pétrifiés par le silence se terrent sous leurs châteaux de sable. La démotivation tout autour réjouit. Derrière les rideaux d’un chalet enneigé les grands-mères s’insultent au tournoi de Loto. La voie du milieu triomphe en d’illusoires cercles. Blancheur et rude corbeau sans cape font tournoyer les portes ouvertes sur la nuit au petit vent qui passe.
On pourrait dire que Bill Evans joue un peu comme Swift… 🙂
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À mon sens et pour faire pédant, je dirais qu’il y a une métonymie de la cause pour l’effet dans ce texte : les managers pétrifient, bloquent, grippent. Ils sont dix dans la barque pour deux rameurs, mais ils gueulent. Pas vraiment pétrifiés.
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juste des arrêts précaires sur images hétérogènes, discontinues, focalisation multiple. déplacements – simultanéité – superposition – décomposition depuis quelque chose… d’inachevé.
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