Le sourire niais a remplacé la félicité sur le visage encadré des journalistes des JT ( faut-il s’en réjouir ? )
La pub imite le feuilleton qui imite la pub. Les hommes imitent la pub qui imite les dieux. Entreprise marketing conquérante à faire manquer de tout.
Prévision, les volcans déglinguent le temps des sismologues, des basses grondent, les vagues roulent et se multiplient, leur sceau égaré.
Les événements sont les terrains de jeu improvisé des hommes. Toutes règles déjouées et le destin en appel. L’histoire sur son tank joue à cloche pied. L’histoire lèche longtemps son assiette, attend la langue du dernier bourreau.
Tu as gagné le droit de fouler ce nouveau terrain, certes identique au précédant, tu as appris que tu as gagné la possibilité de changer de place de plus en plus rapidement.
La mémoire partout, de telle façon qu’on y est plus, remplie de place pour les absents. À peine éloigné qu’on y revient.
Au bout de la rue un abris pour attendre, la rue est longue pour un patient minuscule. Toute la journée devant un manège et un écran où défilent les dépêches de Bloomberg. Avançons se disait-il alors qu’on le tirait.
L’art de se taire commence par ne plus avoir rien à dire et à oublier toute idée d’art.
Jamais les mots ne sont plus utiles qu’à la rencontre du gorille.
Sans le langage sans les sons, croit-il, les choses auraient été collées entre elles, il n’y aurait eu qu’une chose invisible.
Des ivrognes qui se chamaillent à propos de l’eau et de la fin du monde.
Des combles, des systèmes de sécurité, des colonnes béantes.
Parfois mettre une élucubration à l’envers pour qu’elle prenne sens.
Des chalutiers-usines, des poissons des grand fonds pendus dans des caves humides où leur rouille tombera.