SANS SUITE XIX

 

Anticipation, retour au point initial. Le chien, déplorant son maître tant rompu et fourbu aux mêmes trajets répétitifs, se fait loup, l’entraîne à répondre, à le rendre apprenti chasseur-dresseur, à devenir ce qu’il était, à rendre la forêt plus dense.

Puis le maître passe à l’écriture (paraît-il vraiment avoir les cinq ans qu’on lui donne ?) qu’il abandonne aussi vite. Du tac au tac, à ses pinceaux ses dessins sur le mur, partout des chiens qui parlent.

Maison de luxe sur grand terrain, course entièrement close des deux bergers allemands libres soudain éponges aux pieds du maître.

Les animaux miroirs gardiens des rêves de leurs maîtres sans parole.

De mémoire, du séminaire consacré au bouddha il n’y a que la vache, par la fenêtre de la salle, le silence sous ses pis.

Au concours « libérer le corps » l’élu, beau, léger, est l’escargot.

Souris timide et vive, yeux noirs lumineux, été gris.

Les pigeons adorent les prestidigitations.

Quel spectacle pour le lapin à peine surgi du chapeau !

La salamandre torsade les fables, les idoles, les mensonges des morts aux vivants.

Utopie timide, l’œuf que mange le renard

L’huitre enferme l’écho comme l’araignée tisse sa toile, l’huitre s’enferme dans l’eau.

La chaîne, l’éléphant tire l’arbre

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