.
« Je voudrais que les pensées se succédassent dans un livre comme les astres dans le ciel, avec ordre, avec harmonie, mais à l’aise et à intervalles, sans se toucher, sans se confondre ; et non pas pourtant sans se suivre, sans s’accorder, sans s’assortir. Oui, je voudrais qu’elle roulassent sans s’accrocher et se tenir, en sorte que chacune d’elles pût subsister indépendante. Point de cohésion trop stricte ; mais aussi point d’incohérence : la plus légère est monstrueuse » (Joseph Joubert, In Gérard Macé, pensées simples, Gal., 2011, 146-147)
–