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Sur une vieille toile d’araignée les lettres tombent en poussière. Le vent y souffle vainement, la lumière du soleil y est terne. Dessous il y a l’autel du calme.
D’un manteau il enveloppe le silence, le prend et marche pour ralentir pensées. Les pensées ralentissent sa marche. Un défilement, des franges, un déferlement dans les deux sens s’équilibrant. Dormir. Le cercle se ferme en nœud après moults tours inutiles.
Les arbres de la montagne s’attirent les attaques ; la graisse combustible se voit brûlée ; le cannelier comestible est écorcé ; l’arbre dont la laque est utilisable subit l’incision. Tout le monde connaît l’utilité de l’utile, mais personne ne sait l’utilité de l’inutile.
Tchouang-Tseu, OC IV
l’arbre est le plus bel ami du dormeur …