le jour est de plus en plus court, le temps file, déborde, fatigue – une impasse sur la nuit, des stores, des nuits de plus en plus blanches, la mémoire longue qui s’endort, l’exigu gonfle à vue d’œil – n’avoir rien vu venir, tout ce temps volé, par quel tour croire que maintenant on sait ? réunis, exténués, déplacés par des rêves archaïques, tanguant de colère et malheur, prisonnier d’une ombre, temps vorace, et la mort riant te rattrape, malheureux, te dire tout ça n’est pas histoire de temps / Dehors la nuit et la neige. la méditation est une façon radicale de laisser le temps passer, la mort rit à chaudes larmes, ondule le silence. le bruit des combats approche et nulle place pour fuir. le rêve est un véhicule emprunté. les chemins passent entre les rêves pour les réunir, des syllabes s’y prennent, le chat suit des yeux les échanges invisibles
dans TROIS FOIS RIEN