Petit texte dans le texte, la pluie remplit un verre. Je gribouille des dizaines et des dizaines de lignes et n’en garde que quelques mots. Ce n’est pas que c’est trop, non, c’est que j’en garderais beaucoup trop. Quelques mots donc. Jeu de sable des grands. « Oui, oui lui dit-il, tu parles beaucoup trop ». Il est vrai que désormais ce qu’il reste ça ne fait pas beaucoup, mais, que de scrupules sont alors d’un seul coup un seul évanouis. Reste à regarder ce qui reste, ce qui extrait en toute autorité. Ce qui s’agence de soi dans le même bain, où tu es invité. Tu tournes autour d’un lieu où tu n’as jamais mis les pieds, le ciel est incertain, les ombres ont des reliefs inconnus. Tu t’es endormi pendant ta méditation, le temps est passé pareil, ça te déphase ce voleur invisible, et l’œil ouvert rien y fait tu es repris par l’enquête, l’enquête n’est absolument pas nécessaire, mais encore une fois tu changes de maison dès la prochaine bifurcation.
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