Nous étions là, aussi, sur la lancée dolente du matin, nous avions lu les journaux le lendemain sur la route des vacances qui ne nous avait jamais porté aussi loin du vacarme. Nous les avions le soir jetés au feu et des étoiles froides jaillirent du bois humide. À coté, au ruisseau, roulaient des petits cailloux de nuit et d’horizon évidés. Nous plongions nomades dans le jour d’avance, d’ici la reprise des hostilités.
dans JOURNAL D'IMAGES