Ils ne reconnaissent rien, ils s’accrochent à la première prise, s’ingénient dans des joutes à rassembler le nombreux auditoire promis. Chaque jour croît la forêt et les invasions invisibles de plus en plus bruyantes désorientent l’avancée sourde des gardes qui défrichent le chemin. Les joutes convoitent un cocktail immiscible de passions et de programmes sur des ruines qui les dégradent. Dans l’impasse, sans voix la langue quitte sa maison pour se précipiter dans les miroirs glacés de la « Moralisation » ; l’hypocrisie, l’infâme, l’obscénité, le cynisme, la mécréance y seront médusés. Le bâillon pour les aveugles.
dans RIEN