L’odeur âcre des cendres froides, les nappes chaudes de la machine qui essore, entre deux rayons de soleil qui coupent la pièce en deux, la pendule et les verres à trinquer, où l’après midi d’un pas lourd lent traîne dans la soirée, les mots qui avaient voulu dire mais qui n’y sont plus, les souvenirs qui pointent leur bout du nez aux fenêtres, qui claquent la porte, qui broient le noir, la nuit vient, demain nous verrons, s’il y a après le repas de quoi nourrir le cochon. (Blog photos Nadia Sablin)

Commentez ?

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.